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7 novembre 2021

Rien n’avance ? Faites une pause ! (1)

Vous arrive-t-il d’avoir l’impression que vous faites tout ce que vous pouvez pour atteindre un but, quel qu’il soit, et que pourtant rien ne se passe ? Vous ne trouvez pas ce job, cet amoureux, cet appartement, votre business ne décolle pas, vous n’arrivez pas à perdre ces 3 kilos, à vous mettre à faire de l’exercice régulièrement… ?  

C’est comme s’il y a avait toujours quelque chose d'impalpable qui venait se mettre en travers de votre chemin. Et selon votre tempérament, vos expériences antérieures, le point où vous en êtes dans votre vie, cette frustration va créer du découragement, de la colère, de la peur, de l’auto-flagellation, en tout cas des émotions désagréables et une forme ou une autre de stress.

Que ce soit l’histoire de votre vie ou juste un passage déplaisant, arrêtez de forcer. Vous avez fait tout ce que vous pouviez. Il est temps de reconsidérer cela. De faire une pause, et de changer ce qui a besoin de l’être.

Pour cela, il y a deux choses à faire :

-       Examiner votre action, la forme qu’elle prend, sans doute les schémas répétitifs mis en place, et observer ce qui aurait besoin d’être modifié dans la méthode et la direction (pas forcément dans l'intensité) ;

-        Vous interroger sur les bénéfices secondaires de ne pas atteindre vos objectifs ("qu’ai-je à gagner à ne pas y arriver" ?).

 Cette semaine nous allons nous intéresser à ces bénéfices secondaires, et nous regarderons de près votre action la semaine prochaine, une fois ce premier obstacle levé.

 Voyons. Qu’avez-vous à gagner à ne pas atteindre cet objectif qui se refuse à vous ? Bien sûr, spontanément, vous vous rebiffez, « comment ? quelque chose à gagner à ne PAS y arriver, alors que ça fait des mois que je bosse comme un dingue dessus ? Ça n’a pas de sens ». Et vous avez raison. Consciemment, vous voulez vraiment cette chose.
Mais vous savez que les pensées conscientes constituent 10% de l’ensemble de nos pensées. Et que pendant que vous focalisez consciemment sur les avantages d’atteindre cet objectif, vos pensées inconscientes mènent une autre danse. Et si vous êtes vraiment certain de faire tout ce qui est possible et nécessaire pour atteindre ce but et que vous n’y parvenez pas (évidemment dans la mesure où il est raisonnable, vraisemblable, même s’ll est très ambitieux), il y a de très fortes chances que quelque chose vous en empêche inconsciemment. Vous noterez que ce « quelque chose », tant qu’il va rester inconscient, n’en sera que plus fort, puisque vous ne pourrez pas lutter contre.

Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est donc de regarder de près, même si cela vous semble contre-intuitif, ce que vous pourriez perdre à y arriver. Je vais pour cela vous proposer quelques exemples, simplement pour vous mettre sur la voie. Il est probable qu’ils éveillent un écho en vous. Tirez le fil. Regardez honnêtement où cela vous mène, et notez-le. Ensuite, pensez-y chaque jour, pour le combattre. Et souvenez-vous que la partie de vous qui vous empêche de réussir est bienveillante. Simplement c’est une bienveillance mal utilisée. Elle devrait plutôt vous dire « vas-y, ce n’est pas grave si tu ne réussis pas du premier coup », ou « oui c’est risqué, mais c’est ce dont tu as toujours eu envie, essaie », au lieu de quoi elle brandit un panneau « danger ». Tout ça, encore une fois, se passe la plupart du temps inconsciemment.

 

Alors voyons ce que cette partie de vous inconsciente, qui veut vous protéger, peut trouver, sincèrement, à redire à votre succès, à l’aide de deux exemples :

1-    Vous cherchez un job, et vous avez l’impression de tout bien faire, et pourtant on ne vous appelle pas, ou on vous écarte après un premier entretien, de façon systématique (d’après vous). Nous partons évidemment du principe que vous avez les compétences qui correspondent aux postes auxquels vous postulez.

 Soyez honnête avec vous-même : que craignez-vous? Avez-vous peur de ne pas être à la hauteur? D’accéder au job de vos rêves et d’être déçu (parce qu’après vous ne saurez plus à quoi aspirer)? Si vous êtes jeune, que c’est votre premier job, avez-vous un peu peur du monde de l’entreprise? De ne plus avoir d’excuse pour ne pas quitter vos parents ? De passer de l’étudiant brillant à un professionnel dont vous ne savez rien, en quelque sorte de perdre votre statut actuel? Ou avez-vous peur de ne plus dépendre financièrement de quelqu’un (votre conjoint(e)) par exemple), ce qui vous fait très envie mais pourrait fragiliser l’équilibre de la relation? Dans un même ordre d'idée, avez-vous peur de faire de l'ombre à votre partenaire? Avez-vous peur tout simplement que tout change dans la vie? La liste est longue, je vous laisse la compléter.

 Vous voyez, inconsciemment, vous avez beaucoup à gagner à ne pas trouver ce job. Vraiment. Sauf que vous sentez que tout ce que vous avez à perdre, vous le perdrez de toute façon, mais de façon beaucoup plus abrupte, plus douloureuse, non-choisie, si vous n’agissez pas. Il faudra bien un jour que vous vous confrontiez à votre indépendance financière, à votre statut d’adulte, aux fragilités de votre couple, ou que ce rêve se réalise ou de délite.

2-    Vous voulez maigrir. Mais chaque jour vous repoussez au lendemain la décision de changer votre comportement alimentaire. Vous avez acheté le programme BLAST mais vous ne l’avez même pas commencé (il vous emmène pourtant sur un chemin très intéressant, et ne vous condamne pas au régime). Ou vous avez décidé de prendre rendez-vous avec un hypnothérapeuthe mais vous ne le faites pas. Et chaque jour qui passe sans que vous arriviez à fermer à nouveau ce jeans que vous adorez vous conforte plus dans l’idée que vous êtes nul et que vous n’y arriverez jamais. Alors avant d’essayer la nième méthode que vous suivrez 2 jours ou 2 semaines, demandez-vous ce que vous avez à gagner à ne pas perdre de poids. Je vous donne quelques pistes, que votre surpoids soit réel ou supposé de vous :

-       Si vous atteignez un corps qui vous convient, vous n’aurez plus d’excuse à ne pas vous exposer à une relation amoureuse, et cela vous fait peur ;

-       Vous êtes d’une famille de « bons vivants » dans laquelle manger beaucoup et être rond est une marque distinctive positive, et vous avez peur d’être moqué, voir écarté, si vous ne vous pliez pas aux habitudes alimentaires familiales ;

-       Votre conjoint(e)/votre enfant/ un de vos parents est en surpoids et vous craignez qu’il ou elle prenne comme un reproche, voire un jugement, que vous modifiez votre comportement ;

-       Vous avez un poste à responsabilité et votre poids vous donne l’impression d’être plus fort(e), plus imposant(e).

-       …Ici encore, je vous laisse compléter la liste, puis constater que cette partie de vous qui cherche à vous protéger avec bienveillance de tous ces dangers vous empêche en réalité de réaliser votre désir profond.

 Cela peut sembler un paradoxe. Pourquoi en voulant nous protéger nous-même finissons-nous par faire notre propre malheur ? l’intention est bonne, non ?

Oui, mais c’est négliger une donnée fondamentale : le risque fait partie inhérente de la vie. C’est parce que nous risquons de la perdre que nous l’aimons tant. Et à trop se protéger du risque, on se protège de la vie. Alors écoutons ces parties de nous qui veulent nous protéger, mais écoutons aussi celles qui sont menées par le goût de la vie, par le désir, par l’enthousiasme. Parce que notre vie est une somme d’icis et maintenants, et que nos peurs ne sont que des anticipations très souvent erronées d’un futur hypothétique.

La semaine prochaine, nous verrons ce que vous devez changer dans l'action elle-même.